Le Travail
Travaux de l'année
Le travail de la vigne en Côte-Rotie et Condrieu
Parce que des grands vins demandent de beaux raisins, parfaitement mûrs et sains, nous cultivons nos vignes le plus naturellement possible. Le travail est surtout manuel, le relief empêchant toute grosse mécanisation sur Côte-Rôtie et Condrieu. La densité est de plus de huit mille ceps à l'hectare. De telles vignes demandent énormément de main d'œuvre.
En hiver, lors du repos de la vigne, les sols restent naturellement enherbés. Après la taille, vient le temps du fichage, du liage et des labours. Toutefois le relief de notre vignoble rend cette pratique très difficile. Pour les parcelles les plus en pente, nous sommes obligés de labourer avec une charrue tirée par un treuil. Nous n'utilisons pas d'engrais chimiques, mais des fumiers compostés qui sont épandus manuellement.
Du printemps à l'été, il faut ébourgeonner, attacher, cisailler. Il faut aussi contrôler la pousse de l'herbe, par des griffages. Un climat favorable et des pratiques culturales respectueuses de l'environnement permettent de ne traiter que très modérément. Pour parfaire l'expression de notre terroir, nous ne replantons à Ampuis que des ceps issus de nos propres sélections de vieilles « serines » (Syrah traditionnelle d'Ampuis), que nous greffons au domaine. Ces «serines » sont moins productives et donnent des raisins aux arômes plus complexes que les sélections modernes.
En savoir plus sur l'AOC Côte-Rôtie : www.cote-rotie.com
En savoir plus sur l'AOC Condrieu : www.vin-condrieu.fr
Le travail de la vigne en Coteaux du Lyonnais
En marge de son travail sur l'exploitation familiale, Guillaume Clusel a repris en juin 2009 une parcelle de 40 ares à Millery, et un hectare de vignes à demi abandonnées à Grigny. Beaucoup de travail en perspective, un véritable défi et une très petite production en 2009.
A peine vingt kilomètres des Côtes-Rôties, berceau de la famille, mais tout est différent : le relief, plus... plat, le cépage, Gamay au lieu de Syrah, les vins, à boire jeunes...
Guillaume a reconverti dès les premiers jours ses parcelles en agriculture biologique.
Depuis, les vignes de Grigny, en trop mauvais état, ont été arrachées et replantées en Chardonnay, afin de produire des Coteaux du Lyonnais blancs, et d'autres vignes sont venues s'ajouter à celle du commencement.
Le travail est fait dans le même esprit qu'à Côte-Rôtie, mais le terrain, moins pentu, permet de mécaniser les travaux du sol. La densité de plantation, plus faible, le palissage sur fil de fer, permet de limiter un peu la main-d'œuvre nécessaire. Du printemps à l'été, il faut ébourgeonner, attacher, cisailler. Il faut aussi contrôler la pousse de l'herbe, par des griffages. Un climat favorable et des pratiques culturales respectueuses de l'environnement permettent de ne traiter que très modérément. Pour parfaire l'expression de ce terroir, nous ne replantons dans nos vignes que des ceps issus de sélection massale, dont une partie est greffée au domaine.
En savoir plus sur l'AOC Coteau du Lyonnais : www.coteaux-du-lyonnais.com